BAC.
Le baccalauréat. Quel drôle de diplôme quand même ! Malheureusement, ce diplôme de merde, il me le faut pour accéder à l'étape supérieur que sont les études à l'université ! Hé oui, je suis jeune. Hé oui, je suis en terminale. Hé oui, je passe le bac. Hé oui, je veux aller à la fac. Hé oui je vais faire de longues études là-bas. Hé oui, je cours à ma perte. Hé oui je toucherai les allocations chômage...
Enfin ceci étant, j'espère ne pas être le seul à penser (candide que je suis) que la fac c'est bien, que la fac peut ouvrir des portes en dehors d'être fonctionnaire... Hein ? Pourquoi tout le monde rigole ?
Pour revenir à mon diplôme, je vais être direct. Je suis dans la merde. Mais comme le disait un ami: on peut toujours revenir...car la merde, elle flotte. I will survive and I'm back ! Il faut que je révise TOUT. Non seulement parce que tout le monde croit que je vais avoir ce Bac, mais aussi parce que si je ne l'ai pas, je sombre dans l'alcool. Ou pas. En fait je n'ai pas envisagé de ne pas avoir le Bac, alors il faut que je l'ai, et c'est tout. Et pour montrer ma bonne foi, j'ai révisé cinq heures sans interruption (même pas pour déguster des cookies que j'avais soigneusement préparé la veille) et que même après ces heures intensives, j'ai fais péter ma carte bleue, et que même s'il ne le sait pas encore, je rends visite à mon chéri d'amour !
Et ces cinq heures, c'étaient des maths. Oui, la matière là, obscure et dont tout le monde a peur. Faut-il en avoir peur ? Absolument pas, je suis encore en vie. Certes, ma CB s'en souviendra encore (et mon banquier aussi d'ailleurs) mais au moins, je pourrais dire dans ma vie : Oui j'ai révisé cinq heures d'affilées des mathématiques. Et oui, un samedi après-midi.